Dans le prolongement du contexte bâti voisin, le projet s’étire en figure de proue de l’îlot, marquant ainsi l’entrée de la Ville d’Asnières-sur-Seine.
L’identité du quartier est à l’origine des choix morphologiques, programmatiques et architecturaux du projet.
La présence du jardin public arboré et la volonté de la Ville de favoriser le développement d’une trame verte s’étendant jusqu’à la Seine ont inspiré nos intentions architecturales.
La linéarité est brisée par une faille qui ouvre une perspective sur une oasis urbaine, où la nature domine.
La végétation luxuriante, au sol et en façade, crée l’ambiguïté sur la source même de la nature en ville : «et si la végétation prenait naissance au cœur de cet îlot sauvage, jaillissant du projet «corne d’abondance» et déferlant en ville, le long de la trame verte ?».
Lieu : Asnières-sur-Seine (92)Maîtrise d’ouvrage : HIBANAMaîtrise d’œuvre : Deux & DemiSurface : 4 000 m2Programme : 52 logements + commercesStatut : Concours
Le caractère des façades est une réponse adaptée au contexte lui faisant face : d’un côté la rue et sa frénésie ; de l’autre le coeur d’îlot vert et sa tranquillité.
Les façades ont été pensées autour de la notion d’ «espace intermédiaire» qui forme le prolongement de l’espace privé de l’habitat vers l’extérieur et définit de cette façon une transition entre espace public et espace privé.
Sur le projet, cela se traduit par des espaces extérieurs distribués sur l’ensemble des logements.
Le contraste fort existant entre l’extérieur et l’intérieur de l’îlot se retrouve dans le traitement des façades et des espaces extérieurs intermédiaires qu’elles génèrent.
Les façades extérieures jouent le rôle de coque protectrice contre la frénésie de la rue, gardienne de l’intimité et de la tranquillité des habitations.
Les loggias offrent des espaces extérieurs aux logements et garantissent la mise à distance de la rue par son retrait.
Les façades intérieures s’ouvrent sur de larges terrasses en cascade, plongeant sur une nature dominante . Les terrasses généreuses offrent un cadre apaisant sur un microcosme «hors de la ville».